02 Albaretto Torre Can't Forget Italy Archivio Ente Turismo LMR

Alta Langa du Belbo

Paysage

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L'Alta Langa du Belbo constitue le cœur vert de cette partie du territoire, ici coule le Belbo, la rivière la plus représentative de l’identité des Langhe. Ses sources représentent une réserve naturelle, un environnement unique et incontournable. En suivant son cours, souvent la route disparaît et la rivière coule sauvage le long de parois abruptes de grès et des bois interrompus uniquement par quelques moulins éparpillés et quelques ponts reliant les deux versants de la vallée.

Notre itinéraire commence à Bossolasco, un village agréable où l’hospitalité est une ancienne tradition que l’on retrouve à travers les mille roses des maisons qui accueillent les visiteurs.  Une belle atmosphère règne à l’intérieur de l'Église paroissiale, tout comme au Palazzo Balestrino du XVIIIe siècle qui évoque encore des formes de la Renaissance. On y trouve de nombreuses églises panoramiques, dont San Rocco à l'entrée sud et Santa Maria Maddalena qui protège le minuscule hameau de Bossolaschetto, blotti à pic sur le Belbo. Et voici Serravalle Langhe, avec son hameau "jumeau" de Villa et l'Église romane de San Michele Arcangelo avec sa façade baroque, le village sommital dont le panorama s’étend sur la Langa et l'ancien Oratoire de San Michele, aujourd'hui embelli par le travail de David Tremlett qui a su combiner ses couleurs pâteuses aux couleurs vives des fresques médiévales.

Viennent ensuite trois petits villages, qui sont un pur condensé de la Langa : Cerretto Langhe, Arguello et Albaretto della Torre. Le premier, appelé "pais der balon" pour la tradition du pallapugno (le sport principal de ces collines), nous accueille avec son Église paroissiale de Schellino, la tour-porte et l'ancien cimetière de Spoon River qui observe de son contrefort son jumeau Arguello, appelé "pais der cucu", c’est-à-dire le village du coucou en raison du calme qui y règne en maître.  L'ancienne Église San Frontiniano (origines du Xe siècle) et la petite Église panoramique de San Michele surplombant Cerretto Langhe sont charmantes. Nous voici enfin à Albaretto Torre avec la Tour de la famille des Del Carretto d'où vous pourrez jouir d'une vue inestimable, en partie sur la Langa du Barolo et en partie dominant les plus hautes collines.

Nous continuons en direction de Lequio Berria, le village où est né l'un des derniers luthiers de la célèbre école de Turin, Giovanni Pressenda. Dans le village, il existe une rare collection d’œuvres au pastel doux italo-russe, qui compte aujourd'hui une centaine de tableaux. Les pylônes, depuis les ruines de l'ancien château, nous conduisent par la main au Sanctuaire de la Madonna della Neve, un balcon romantique surplombant la vallée du cours d’eau Berria, vallée sauvage qui sépare ce flanc du tout petit village de Borgomale. Pour nous y rendre, nous passons par Benevello (avec son Château et sa petite Église champêtre - Très Sainte Annunziata - dont la légende narre que San Francesco s'y arrêta). Une dernière déviation sur la crête vers Cascina Della Langa, le Pavaglione et San Bovo, trois lieux qui, par définition, appartiennent à la tradition littéraire de Fenoglio, que l’on retrouve dans « La Guerre sur les Collines » et « Le Mauvais sort ». La descente sinueuse nous trompe : Borgomale, avec son Château chargé de légendes et ses trois rues pavées, nous semble bas, alors qu’en arrivant de Belbo, il se trouve, au contraire, sur un promontoire rocheux imprenable : la géographie ici est complexe et fascinante justement elle n'offre jamais la même perspective. 

Voici finalement Ponte Belbo et tout de suite après, la pente douce et ensoleillée qui de Castino et Bosia remonte la vallée entre terrasses et anciennes fermes. À Castino, il y avait autrefois trois monastères. Une petite route de crête mène à Bosia, immergé dans les bois, tandis que la route provinciale remonte tranquillement vers Cravanzana, l'une des capitales de la noisette (l'autre est Cortemilia), avec son imposant Château surplombant les maisons du centre. Nous sommes déjà à près de 600 mètres d’altitude et d'ici pour arriver à chacun des villages, il faut monter de 100 mètres.

Feisoglio, célèbre pour ses champignons, nous attend avec son étonnante Église paroissiale de San Lorenzo (XVe siècle). Peu de kilomètres séparent Feisoglio de Niella Belbo, mais la vallée s’ouvre à nouveau sur les sources du Belbo et, surtout, sur la colline infinie de Mombarcaro. À Niella Belbo, nous attendent une magnifique Tour panoramique, l'Église paroissiale avec des fresques de style gothique tardif et une porte de ville. Par-dessus tout, au début de la dernière montée infinie, la Madonna dei Monti, l'un des sanctuaires les plus aimés des Langhe, sur le toit du monde. Pour les plus laïques et romantiques, une petite route de crête mène à la "Spianata dell'Amore" bourrée de superstitions, et de légendes, avec un Big Bench panoramique (Banc Géant). 

Mais maintenant, il est temps de monter au " Sommet des Langhe", à près de 900 mètres au-dessus de la mer, qui brille à l'horizon, les jours où le ciel est clair en hiver et justifie ainsi le nom de Mombarcaro, un petit village presque vertical, raide, fait d’escaliers et de sternìe (routes pavées, en pierres raides), avec un beau Museo Storico (Musée Historique) et des fresques incontournables dans l’Église de San Rocco. Vous trouverez ensuite le village perdu de Lunetta, archétype des hameaux de pierre pauvres mais magiques, le pont médiéval avec son ancien moulin proche de l'Église de San Giovanni aux portes de la Réserve du Belbo, (d'ici it. Alta Langa de la Bormida pour Camerana ou it. Alta Langa du Tanaro pour Sale). 

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Alta Langa de la Bormida

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Alta Langa du Tanaro

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Vous remontez sur la crête de gauche et redescendez vers San Benedetto Belbo, véritable pierre angulaire de la pénétration des Bénédictins dans la Langa et seul village de vallée de cet itinéraire. C'est le village de Fenoglio par excellence, le lieu de l'âme de tous les passionnés de cet écrivain. La montée au Passo della Bossola (carrefour boisé entre l’it. Langa du Dolcetto et l’it.  Alta Langa du Tanaro) nous permet d'apercevoir la petite église cachée des Piani.  Avec la Langa della Mauvais sort face à nous, nous fermons la boucle en revenant à Bossolasco

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Langa du Dolcetto

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Textes de Pietro Giovannini
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